Nowell

C'est la saison de s'endetter, Falalalala Lala Lala

Arrêtons le cynisme... le Temps des Fêtes devrait être une période de joie, de partage et de bien-être général.  Les enfants s'excitent, les parents paniquent, les professeurs essaient de trouver le moyen de rendre les derniers jours productifs malgré la fébrilité des élèves... Bref, on ne le vit pas tous de la même manière. 

Cette année, je dois avouer que les festivités de Noël n'auront pas la même saveur qu'à l'habitude. C'est la première année qu'il nous manquera un membre de la famille. Mon frère ne pourra faire le voyage par manque de temps, à cause d'un horaire très chargé et plutôt hermétique. Donc, au lieu d'avoir les 3 enfants Gragnani et leurs conjoints respectifs, ce ne sera que les deux plus vieux Gragnani et leurs conjoints respectifs. Il va manquer de quoi. Le tiraillage Père-Fils ne sera pas le même, les commentaires taquins envers ma mère non plus. Je sais que je ne devrais pas laisser cette situation ruiner mes Fêtes, et c'est loin d'en être mon intention. Par contre, le moment le plus joyeux du 25 au matin risque d'être l'appel téléphonique de Buffalo...

Joyeux Noël d'avance à tout le monde, Joyeuses Fêtes si vous ne croyez pas au bébé Jésus, Bonnes Vacances si le concept de fête religieuse vous offusque!

On se rejase en 2012 probablement!

Vanessa

XXX

Ajouter une dizaine

Cette semaine, un élève me demande: "Madame, comment on se sent quand on ajoute une dizaine à son âge?"

Mon premier instinct voulait lui répondre en criant: "C'EST PAS UNE DIZAINE QUE J'AJOUTE! C'EST JUSTE UNE UNITÉ! T'ES BEN POCHE EN MATH!"

Ma vraie réponse, plus politiquement correcte: "Bah, tu sais, c'est juste une journée de plus, je vieillis pas mal tous les jours..."

Je suis officiellement devenue une adulte avec cette réplique. J'ai simili-menti à un enfant pour ne pas qu'il développe un complexe, dans mon cas, celui de vieillir. Mais pire encore, j'ai réalisé que je n'aimais pas du tout vieillir. J'aime croire (et surtout faire croire) que je suis très confortable avec qui je suis, avec ce que je suis devenue, et tout le tralala... Pourtant, l'approche du chiffre rond de la trentaine m'oblige à me questionner sur toutes sortes de domaines existentialistes.

Suis-je rendue où je l'aurais voulu à cet âge?

Ai-je accompli ce que je souhaitais?

Fais-je les bons choix quant à ma profession, mon couple, ma vie quoi?

À chaque question, j'ai la même réponse: "iiiiiish, je sais pas...." Mais malgré tout, je crois que c'est normal, qu'on romance la trentaine quand on a 20 ans. On se voit avec la grosse job, le mari, la famille, la maison en banlieue... À vrai dire, sur toutes les personnes que je côtoie, une seule est arrivée à tout ça. Je fais donc partie de la moyenne; ça rassure un peu.

Je me dis aussi que je vais pouvoir mettre cette réflexion sur la glace... Jusqu'à mes 35 ans...

Maudit que j'aime pas les multiples de 5.

La rancune

La rancune est-elle typiquement féminine ou masculine?

Je me suis posée la question à la suite d'une chronique radio qui prenait les appels du public. À ma grande suprise, ça semblait unanime: les hommes sont plus rancuniers que les femmes... Même les hommes l'avouaient! Ils sortaient comme arguments, entre autre, que tous les films d'action hollywoodiens étaient basés sur ce désir de venger un affront ou de châtier un geste du passé resté impuni.

À ceci, je réponds: OBJECTION!

Je suis désolée de faire l'avocat du Diable, mais les femmes sont HYPER rancunières; on est juste meilleures à faire semblant que c'est oublié. Oui, les femmes pardonnent peut-être plus que les hommes, mais les femmes n'oublient jamais. Et quand je dis jamais, je le pense sincèrement.

Nous sommes les championnes à remettre sur la table un sujet que notre tendre moitié croyait clos depuis des siècles. On se rappelle de toutes les fois où une personne en particulier s'est mise dans notre chemin. On ne dit rien, mais on garde des comptes... Dans mon livre à moi, ça fait de nous des êtres rancuniers.

Il ne faut pas oublier d'ajouter la susceptibilité à tout ça. Elle est plus souvent qu'autrement à la base d'une rancune. Peut-être suis-je en train de généraliser et de faire un mauvais nom aux femmes du monde entier (on me reproche souvent de ne pas assez défendre la cause de mes consoeurs), peut-être ne suis-je entourée que de garçons trop bons et de femmes trop amères, mais j'en doute fortement.

Je dis donc: assumons nos défauts!

Je vais commencer. Je m'appelle Vanessa, je suis susceptible, rancunière, impulsive et je veux toujours avoir raison. (applaudissements de type rencontre AA svp). Le premier pas vers la guérison, c'est l'aveu, non? Mais si on ne veut pas guérir? Bah, tout ça c'est une autre discussion à avoir, un autre jour.

Chocolate Chip Cookies... CHEWY!

Eh oui, c'est le temps de ma première recette... Si simple, si délicieux et ça fait toujours plaisir à l'Homme au retour d'une activité quelconque. Aussi une bonne façon de faire oublier à ce même Homme qu'il est 14h30 et que je suis toujours en pyjamas à son retour...

Ingrédients:

2 tasses de farine
1/2 c. à thé de petite vache
1/2 c. à thé de sel
3/4 tasse de beurre non salé fondu
1 tasse de cassonade
1/2 tasse de sucre
1 c. à thé d'extrait de vanille
1 oeuf
1 jaune d'oeuf
2 tasses de pépites de chocolat (personnellement, je préfère les tablettes de chocolat noir que je défais en morceaux)

Étapes de confection:

1. Allumer le four à 325 F
2. Dans un bol, mélanger la farine, le sel et la petite vache
3. Dans un autre bol, unir les oeufs, le beurre, la vanille, le sucre et la cassonade. Mélanger jusqu'à ce que le tout soit homogène
4. Incorporer la farine au liquide en trois parts
5. Dernier ajout: les pépites de chocolat
6. Faire des biscuits de la grosseur désirée. Pour des biscuits d'environ 2 c. à soupe, la cuisson sera d'environ 15 minutes


C'est bon, c'est réconfortant mais surtout, on peut simplement s'en faire cuire deux ou trois et congeler le restant du mélange pour des fringales inattendues!

Bon appétit, ou plutôt, bonne gourmandise!

Vanessa
XXX

La rentrée

Pour certains (les enfants en particulier) c'est la pire chose qui puisse exister... Pour d'autres (les parents de ces mêmes enfants), c'est le signe que la vie redevient normale et qu'ils n'ont plus à jouer aux animateurs estivaux quotidiennement... Malheureusement pour eux, ils ne perdent pas le poste lors des fins de semaine, mais bon, ça vient pas mal avec le fait d'avoir eu des enfants!

Pour les enseignants maintenant... Ces êtres étranges qui décident d'aller à l'école toute une carrière de temps. Ces professionnels de la gestion de multiples enfants provenant de familles différentes; aux valeurs différentes, aux priorités différentes. Certains nous croient frappés d'une vocation divine, d'autres croient simplement que nous aimons les 2 mois de vacances l'été. Il est certain que cette dernière raison n'explique pas du tout notre choix de carrière... TRUST ME, si on enseigne juste pour les vacances, on ne se rend pas vivant aux vacances...

Je dois avouer qu'après 5 ans d'enseignement, j'ai constaté que la vérité se situe quelques part entre les deux, dans une zone floue et imprécise. Certains ont vraiment la vocation, je l'ai vu et j'en ai côtoyés. D'autres, moins. Mais dans la majorité des cas, j'opte pour la conclusion suivante: nous avons quelque chose à donner. Que ce soit au niveau académique ou relationnel, tous les enseignants que j'ai rencontrés avaient ce petit don de soi.

C'est un métier qui peut paraître difficile un jour, mais merveilleux le lendemain. Un métier qui nous permet de ne jamais avoir une journée identique à la précédente ou la suivante. Un métier qui nous fait rencontrer des gens extraordinaires qui croient en nos enfants et en leur potentiel.

Finalement, je pense à ça, j'ai hâte de les rencontrer et de leur voir la face lundi matin! Qui sait ce qu'ils me réservent pour l'année 2011-2012...

Italia

Cette première vraie publication n'est en fait qu'une petite galerie de photos que nous avons prises en Italie cet été pendant notre magnifique voyage de trois semaines dans le nord du pays.

Je tenais à partager ces images avec quiconque me lirait parce qu'elles me rendent extrêmement fière de mes origines...

 

Piazza Navona, Roma

Padova

Castello Sforzesco, Milano

Duomo, Milano

Santa Croce, Firenze

Firenze

Palazzo Pubblico, Siena

Nous avons mangé comme des rois pendant trois semaines et visité des endroits magnifiques. Il y a tant de choses à voir et si peu de temps (et d'argent)... Tellement d'endroits me font rêver; Londres, Moscou, Prague, San Francisco, Sydney....

Je devrais commencer à m'y mettre avant de crever ou d'avoir trop d'enfants à traîner...

Vanessa

XXX

Pourquoi un blog?

Toute une question... Pas vraiment de réponse.

Depuis quelque temps, Mathieu, homme de ma vie, essaie de m'inciter à écrire. Il sait que c'est une passion, et jusqu'à un certain point, un besoin. Le manque de "couilles" m'empêchant de m'y mettre sérieusement, j'ai joué à la cachette avec cet instinct longtemps. Mais aujourd'hui, pour une raison inexplicable, me voici en train de créer mon premier blog.

Peut-être ce texte sera la seule intervention de ma part... Peut-être sera-t-il le début d'une longue histoire d'amour avec mon clavier et mes pensées... Qui sait? La seule chose que je peux prétendre savoir est que si je n'essaie pas, je ne saurai jamais si c'est vraiment pour moi.

Mes pensées ne sont probablement intéressantes que pour ma famille, mes amis et mon Mathieu... Et même, des fois, je soupçonne certains d'entre eux de feindre un intérêt pour mes histoires par amitié, amour ou simplement par pitié!

Loin de là mon intention de devenir une deuxième Julie Powell. J'aimerais simplement utiliser ce blog pour partager avec ceux qui le veulent bien mes découvertes et passions. Oui, elles sont souvent culinaires. Ceux qui me connaissent déjà n'en seront pas surpris!

Je vous laisse donc sur cette petite introduction et espérant bientôt être inspirée et vous partager un petit peu de moi...

Vanessa
XXX