jeudi 15 septembre 2011

La rancune

La rancune est-elle typiquement féminine ou masculine?

Je me suis posée la question à la suite d'une chronique radio qui prenait les appels du public. À ma grande suprise, ça semblait unanime: les hommes sont plus rancuniers que les femmes... Même les hommes l'avouaient! Ils sortaient comme arguments, entre autre, que tous les films d'action hollywoodiens étaient basés sur ce désir de venger un affront ou de châtier un geste du passé resté impuni.

À ceci, je réponds: OBJECTION!

Je suis désolée de faire l'avocat du Diable, mais les femmes sont HYPER rancunières; on est juste meilleures à faire semblant que c'est oublié. Oui, les femmes pardonnent peut-être plus que les hommes, mais les femmes n'oublient jamais. Et quand je dis jamais, je le pense sincèrement.

Nous sommes les championnes à remettre sur la table un sujet que notre tendre moitié croyait clos depuis des siècles. On se rappelle de toutes les fois où une personne en particulier s'est mise dans notre chemin. On ne dit rien, mais on garde des comptes... Dans mon livre à moi, ça fait de nous des êtres rancuniers.

Il ne faut pas oublier d'ajouter la susceptibilité à tout ça. Elle est plus souvent qu'autrement à la base d'une rancune. Peut-être suis-je en train de généraliser et de faire un mauvais nom aux femmes du monde entier (on me reproche souvent de ne pas assez défendre la cause de mes consoeurs), peut-être ne suis-je entourée que de garçons trop bons et de femmes trop amères, mais j'en doute fortement.

Je dis donc: assumons nos défauts!

Je vais commencer. Je m'appelle Vanessa, je suis susceptible, rancunière, impulsive et je veux toujours avoir raison. (applaudissements de type rencontre AA svp). Le premier pas vers la guérison, c'est l'aveu, non? Mais si on ne veut pas guérir? Bah, tout ça c'est une autre discussion à avoir, un autre jour.